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Anthropocène : usage et mésusage du monde

Professeur·es : Miguel Mazeri et Rachel Rajalu
Spécialité du cours : Sciences humaines : anthropologie et philosophie
Séminaire
Activité optionnelle
Semestres 7 à 10
Durée : 2 h 00 par mois
Calendrier : les derniers jeudis de chaque mois


OBJECTIFS
Pour ce second volet, nous penserons l’anthropocène et la configuration du monde à partir de nos expériences pédagogiques et de l’école comme milieu. Les deux premières séances du mois d’octobre et de novembre 2020 seront consacrées à clore le premier opus du séminaire arrêté brutalement au mois de mars 2020. Ce premier opus consistait, avec l’aide de nos invités, à proposer un certain nombre d’éclairages sur les enjeux associés à la notion d’anthropocène. Les deux dernières séances porteront sur la permaculture et la littérature comme formes sensibles et politiques appropriées pour penser l’anthropocène à partir d’un retour marqué à la terre pour la première et au terrain pour la seconde.

CONTENU
 

Ce second volet du séminaire intitulé : La (re) configuration du monde : l’entremise pédagogique, l’école comme milieu, présentera et discutera d’actions, de montages et autres appareillages pédagogiques directement ou indirectement associés à une volonté critique de la part des enseignants-artistes-chercheurs-performeurs qui en sont les porteurs, de se (re)saisir des représentations imposées par le haut, d’inventer d’autres formats d’expertise, de pouvoir (ré)habiter par soi-même, collectivement et autrement les figures de l’urgence, des troubles, des désordres et des catastrophes que les rapports scientifiques successifs ne cessent de chiffrer et d’exposer. Penser l’accessibilité à un public élargi des données scientifiques produites régulièrement pour caractériser l’ampleur des désordres humains sur le vivant (1), produire d’autres formes d’analyses, d’autres formes de perception, puiser dans d’autres sources pour formaliser et penser par soi-même l’urgence de la période, favoriser la coexistence d’expertises élargies à la société civile (pointant autant les défaillances que les résistances) et échafauder une « épidémiologie populaire » de l’anthropocène (2), ou, monter des actions qui,

ouvertement, configurent et agencent de nouvelles organisations, de nouveaux modes de vie qui prennent place au centre ou à la périphérie des structures de pouvoir (3), telles seront les lignes d’horizon que nous chercherons à éclairer par le jeu des actions pédagogiques exposées.

MÉTHODE
Présentation/discussion.

ÉVALUATION
Exercice à partir des thématiques qui seront abordées par les invité·es.

SAVOIR-FAIRE ATTENDUS
Visibilité critique sur les débats et les controverses liés à la notion d'anthropocène.